«14% des femmes souffrent de dépression post-partum et son sous-diagnostic est très élevé (entre 50 et 75%)» «14% des femmes souffrent de dépression post-partum et son sous-diagnostic est très élevé (entre 50 et 75%)»
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«14% des femmes souffrent de dépression post-partum et son sous-diagnostic est très élevé (entre 50 et 75%)»

12 Mars 2024 - 10: 58

AVIS | Luisina Daives, psychologue Amadem

À l'occasion de la Journée internationale de la femme, Santé Mentale Espagne diffuse la campagne #FeministMentalHealth, axée cette année sur la santé mentale des femmes pendant la période périnatale, c'est-à-dire celle qui englobe leur bien-être psychologique et émotionnel pendant la grossesse, l'accouchement et le post-partum. On estime que 14 % des femmes souffrent de dépression post-partum, et son sous-diagnostic est très élevé (entre 50 et 75 %).

La santé mentale périnatale fait référence aux soins nécessaires au bien-être émotionnel et psychologique des femmes pendant leur période périnatale (c'est-à-dire la conception, la grossesse, l'accouchement et le post-partum). Il comprend la prévention, les soins, le soutien, le diagnostic et l'intervention auprès des familles tout au long du processus entourant la naissance, et aborde également l'importance d'établir un lien sain entre la mère, le bébé et la famille.

Parfois, les femmes ne demandent pas d’aide en raison du sentiment de culpabilité face à l’impératif social de « devoir » être heureuses à ce stade, mais aussi en raison de la peur de la stigmatisation et de la difficulté à reconnaître que la santé mentale est affectée. Il est urgent d’investir dans une bonne santé mentale dès la conception et la grossesse pour le bien-être et l’équilibre émotionnel des personnes et une société beaucoup plus saine.

Un travail bien fait serait de collecter des données sur la santé mentale maternelle et de promouvoir la sensibilisation et la visibilité sociale. Également la création de protocoles de surveillance au niveau de l'État de la santé mentale maternelle dès la grossesse, en créant des espaces dans lesquels les femmes peuvent exposer ouvertement tout ce qui les inquiète concernant la maternité, y compris les problèmes d'infertilité, en promouvant la détection de la santé mentale maternelle dès les soins primaires et en continu formation des professionnels de Gynécologie et Obstétrique dans ce domaine. Tout cela éviterait des souffrances aux bébés, aux mères, aux pères et à la famille, permettrait le développement du lien mère-bébé et réduirait le risque d'automédication avec des psychotropes.

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