Le mois de février s'est poursuivi sur la voie de la reprise et la réforme du travail semble perceptible avec une amélioration plus qu'évidente de la qualité des nouveaux contrats dans la Marina Alta, selon les données analysées par l'Observatoire Marina Alta du CREAMA. La Sécurité sociale a augmenté de 793 affiliés en février. Il s'agit d'un comportement normal de l'emploi pour un mois de février, mais ce qui a été exceptionnel, c'est l'amélioration notable des embauches à durée indéterminée qui a été enregistrée, près de 37 % des nouvelles embauches au cours du mois de février étaient à durée indéterminée, soit un triplement de la moyenne historique de ce type. de contrat. Ainsi, pour le deuxième mois consécutif, depuis l'entrée en vigueur de la réforme du travail, les signatures de contrats à durée indéterminée ont augmenté.
Le nombre d'affiliés à la Sécurité sociale en février a augmenté de 793 personnes pour atteindre 55.716 1,44 affiliés, ce qui se traduit par une augmentation de 2021 %. Cela représente un comportement relativement typique dans ce qui avait été les mois de février des années précédant la crise, à l'exception de février 2016, année très affectée par la pandémie, mais si l'on compare cette augmentation des affiliés au cours de ce mois avec les févriers avant la pandémie, on constate qu'il faut remonter à février XNUMX pour voir un février pire que cette année.
Au cours de ce mois, cependant, une augmentation des inscriptions en glissement annuel de 8,78% se reflète, +4.496 XNUMX personnes, par conséquent, il y a eu une croissance significative de l'emploi.
Avec cette croissance annuelle de près de 9 %, ce que l'on observe, c'est que l'on assiste depuis plusieurs mois consécutifs à une accélération de la croissance de l'emploi en glissement annuel, ce qui est une très bonne nouvelle, mais cette tendance peut s'inverser et une réduction de l'augmentation de l'emploi sera observée le nombre d'affiliés par rapport à l'année précédente, puisque nous comparons toujours le nombre d'affiliés de février 2022 par rapport à février '21, par rapport à une période où la crise affectait encore profondément le l'économie et donc le marché du travail. Tout au long de 2021, une reprise progressive a été observée dans de nombreux secteurs d'emploi, par conséquent, lorsque des comparaisons d'une année sur l'autre sont effectuées, à mesure que 2022 s'approfondit, on peut s'attendre à une modération du nombre positif d'affiliés.
Par régimes d'activité, on distingue une hausse généralisée de l'emploi, à l'exception du Régime Spécial de la Mer qui a réduit son nombre d'affiliations par rapport à janvier de 7,68% (un total de 1.118 93 affiliés, -3,01). En termes de pourcentage, le Régime Spécial Agraire est celui qui a connu la plus forte augmentation, avec 2,23%, suivi du Régime Général, avec 2021%. En glissement annuel (par rapport à février 12,73), le Régime Spécial Agraire est celui qui a connu la plus forte baisse, avec -55% (-12,61 affiliés) et, au contraire, le Régime Général a progressé de 4.019%. % (+XNUMX XNUMX affiliés).
Quant au nombre de demandeurs d'emploi, on note une baisse de 180 personnes par rapport à janvier. Cette baisse du chômage de 1,66% est courante dans les mois de février des années précédant le début de la pandémie, mais ce qui est positivement remarquable, c'est que cette baisse place le nombre de demandeurs d'emploi à 10.687 27,90 personnes, le chiffre le plus bas en un mois de Février de la série historique et plus encore avec une baisse très notable l'année dernière, il chute de 2021% par rapport à février 4.135 (-XNUMX XNUMX personnes).
La composition des demandeurs d'emploi par sexe est représentée comme cela a été le cas ces derniers mois, où le poids des hommes au chômage est de 41,17% (4.400 58,83), contre 6.287% des femmes (3,19 145). La baisse des demandeurs d'emploi au cours du dernier mois a été de 0,55% pour les hommes (-35 hommes), tandis que pour les femmes, elle n'a diminué que de 2021% (-32,57 femmes). De même, si l'on compare avec février 24,23, cette baisse sur un an a été plus prononcée chez les hommes (-XNUMX% chez les hommes contre -XNUMX% chez les femmes).
Si l'on analyse le chômage par secteurs productifs, le secteur de l'Industrie diminue son nombre de demandeurs d'emploi de 4,03% (476 demandeurs d'emploi, -20 personnes). En termes relatifs, il est suivi par la Construction et les Services avec une baisse de 3,10% et 1,38% respectivement (1.124 8.428 et 2,82 219 chômeurs). Le secteur de l'Agriculture est le seul où le nombre de demandeurs d'emploi augmente (+XNUMX%, XNUMX personnes).
Si l'on compare les chiffres de ce mois de février avec ceux de février 2021, les variations sur un an sont plus favorables, puisque ces 4.135 demandeurs d'emploi en moins se traduisent par la plus forte baisse de chômeurs en un an de la série historique (-27,90%) . Ainsi, les secteurs d'activité avec la plus forte baisse en pourcentage de chômeurs au cours de la dernière année sont la Construction (-27,76% et 432 personnes en moins) et les Services (-27,38% et 3.177 XNUMX personnes en moins).
Si nous détaillons l'analyse par secteur d'activité économique et nous concentrons sur les activités ayant le plus de poids dans la région, nous observons que l'hôtellerie a diminué de 144 personnes (-5,19%), la construction a diminué son nombre de chômeurs de 36 personnes (- 3,10%) et le Commerce a quant à lui augmenté de 25 personnes (+1,39%). Ces variations deviennent plus dynamiques si on les compare au mois de février de l'année dernière : l'hôtellerie a diminué ses demandeurs d'emploi de 39,86%, le commerce de -24,39% et la construction de -27,76%.
À travers le calcul du taux de chômage, dans la Marina Alta, on observe qu'il reste pratiquement le même, il diminue de moins d'un demi-point par rapport à janvier, atteignant un taux de chômage estimé à 16,09%.
En tant qu'analyse globale de la crise, nous pouvons mettre en évidence si nous nous comparons à février 2020, le dernier mois avant le début de la crise et à peine deux ans plus tard, nous avons une augmentation du nombre de membres de 2.005 2020 membres, nous avons plus d'emplois que nous avait en 20, avec la nuance des personnes encore couvertes par ERTE. Concernant le chômage, si on se compare à février 301 il y a XNUMX chômeurs de moins.
Au niveau des embauches, on constate qu'au mois de février elles ont progressé de 4,39% par rapport à janvier. 3.183 63,31 contrats ont été signés, dont 36,69% d'intérimaires et 285% d'indéterminées, un chiffre qui continue d'augmenter par rapport au mois précédent dans le cas des indéterminés (+151) et baisse en termes d'intérim (-81,78). chiffre élevé pour un mois de février. Comme prévu, il dépasse celui de l'an dernier de 1.432% (+1.168 1), mais ce qui est pertinent, c'est de souligner le nouveau record d'embauches sur un mois de février, et nous soulignons que les nouveaux CDI au cours de ce mois dépassent le millier. La signature de XNUMX XNUMX contrats à durée indéterminée ce mois-ci représente le nombre le plus élevé atteint en un mois de février dans la série historique. Ainsi, pour le deuxième mois consécutif depuis l'entrée en vigueur de la réforme du travail, les signatures de CDI ont augmenté. La modalité d'embauche temporaire devrait disparaître le XNUMXer avril puisque la réforme du travail l'élimine pour tenter de lutter contre l'excès d'emplois temporaires sur le marché du travail. Ainsi, bien que les nouvelles mesures contractuelles ne soient pas encore entrées en vigueur -- elles le seront en avril -- les entreprises anticipent leurs effets.
On note des différences dans la variation des embauches selon le sexe par rapport au mois précédent, ainsi l'embauche des femmes a augmenté de 5,40% par rapport à janvier et de 3,49% pour les hommes. Le nombre de contrats signés au cours du mois de janvier a été en faveur des hommes à 52,18% et 47,82% pour les femmes. En plus de souligner que par rapport à février 21, la croissance des embauches a été plus intense chez les femmes (+93,64% pour les femmes et +72,12% pour les hommes).
Il faudra attendre mars prochain pour voir comment évolue le marché du travail, où peu à peu cette évolution favorable de l'emploi sera freinée, fondamentalement parce que les comparaisons par rapport à 2021 étaient jusqu'à présent sous l'effet le plus notable de la crise et progressivement en 2021 a vu une grande reprise sur le marché du travail, donc dans les mois à venir, les mois de 2022 seront comparés aux données de 2021, où ils ont entraîné une forte reprise, ce qui modérera la croissance. À cela, il faut ajouter une inflation dans la Communauté valencienne qui a grimpé à 7,8% en février, la valeur la plus élevée des 20 dernières années, en raison de l'augmentation des prix de l'électricité et de la hausse des prix du diesel et du carburant, et c'est toujours mauvais nouvelles pour le marché du travail. À cela, il faut ajouter comment la guerre actuelle en Ukraine affectera l'extérieur avec ses implications négatives pour l'économie en fonction de la façon dont elle se poursuivra dans le temps.
