Le comportement du marché du travail au cours du mois de janvier a été positif, puisque ses chiffres se sont améliorés au cours de ce mois par rapport aux années précédentes. Bien qu'il s'agisse du pire mois de l'année sur le plan saisonnier, puisque l'emploi souffre après la
fin de la campagne de Noël avec une baisse des inscriptions par rapport au mois dernier, la meilleure performance des cinq dernières années a été enregistrée.
Le mois de janvier est toujours caractérisé par de mauvaises nouvelles pour le marché du travail, qui se matérialisent par des baisses d'affiliation et des augmentations de chômage, et ce mois-ci nous avons eu un comportement inhabituel en termes de signe et d'intensité des variables, car il y a la plus forte baisse du nombre de demandeurs d'emploi sur un mois de janvier de la série historique et l'une des plus faibles baisses du nombre d'affiliés.
El nombre d'affiliés à la Sécurité Sociale en janvier, il a diminué de 342 personnes, atteignant 54.923 0,62 affiliés, ce qui se traduit par une baisse de 5 %. Ce signe négatif correspond à un mois de janvier normal, soulignant que cette baisse a été meilleure que celle des XNUMX années précédentes, par conséquent, en termes d'affiliation, nous sommes confrontés à un comportement global qui n'est pas différent de ce que l'on pourrait attendre de tout autre mois de janvier.
Ce mois-ci, cependant, reflète une augmentation des inscriptions en glissement annuel de 7,33%, +3.753 XNUMX personnes, par conséquent, il y a eu une croissance significative de l'emploi.
Avec cette croissance annuelle de plus de 7 %, ce que nous constatons, c'est que nous avons connu une accélération de la croissance annuelle de l'emploi pendant plusieurs mois d'affilée, ce qui est une très bonne nouvelle, mais cette tendance
peut-être que cela s'inversera et une réduction de l'augmentation du nombre d'affiliés sera observée par rapport à l'année précédente, puisque nous comparons toujours le nombre d'affiliés de janvier 2022 par rapport à janvier '21, par rapport à un moment où la crise continuait d'affecter très profondément l'économie et donc le marché du travail.
Tout au long de 2021, une reprise progressive a été observée dans de nombreux secteurs d'emploi, par conséquent, lorsque des comparaisons d'une année sur l'autre sont effectuées, à mesure que 2022 s'approfondit, on peut s'attendre à une modération du nombre positif d'affiliés, qui continuera d'être positif s'il ne se passe rien d'extraordinaire sur notre marché du travail.
Par régimes d'activité, une baisse générale de l'emploi se dessine, à l'exception des Indépendants, qui conservent pratiquement le même nombre d'affiliations qu'en décembre (un total de 17.427 affiliés, +7). En termes de pourcentage, le Régime Spécial de la Mer est celui qui a connu la plus forte réduction, avec -4,72%, suivi du Régime Spécial Agraire et du Régime Général, avec respectivement -1,61%, -0,79%.
En glissement annuel (par rapport à janvier 2021), le Régime Spécial Agraire est celui qui a connu la plus forte baisse, avec -11,17% d'affiliés en moins qu'il y a un an (366 contre 412).
Quant au nombre de Demandeurs d'emploi, un fait paradoxal se produit, le chômage d'un mois de janvier se caractérise par des augmentations très importantes du chômage, c'est le cas depuis 10 ans, et sans doute
Nous sommes face au premier déclin de toute la série historique. Cette diminution de 390 personnes par rapport à décembre est très positive, car saisonnièrement c'est un mois au cours duquel on devrait s'attendre à des augmentations importantes du chômage, tout le contraire de ce que nous avons eu. Cette baisse de 3,46% par rapport à décembre, nous laisse avec un nombre de demandeurs d'emploi de 10.867 20, pour la première fois inférieur à celui obtenu en février 10.988, un mois avant la déclaration de l'état d'alerte (24,74 3.572 chômeurs). Et avec une baisse très notable la dernière année de 2021% (-XNUMX XNUMX chômeurs par rapport à janvier XNUMX).
La composition des demandeurs d'emploi par sexe est représentée comme cela a été le cas ces derniers mois, où le poids des hommes au chômage est de 41,82% (4.545 58,18), contre 6.322% des femmes (XNUMX XNUMX). Le déclin de
demandeurs d'emploi au cours du dernier mois a été de 4,78 % pour les hommes (-228 hommes), tandis que pour les femmes, il a diminué de 2,50 % (-162 femmes).
De même, si l'on compare avec janvier 2021, cette baisse sur un an a été plus prononcée chez les hommes (-28,88% chez les hommes contre -21,45% chez les femmes).
Si nous analysons chômage par secteurs productifs, le secteur de la construction a diminué son nombre de demandeurs d'emploi de 8,45 % (1.160 107 demandeurs d'emploi, -3,13 personnes). En termes relatifs, il est suivi par l'Industrie et les Services avec une baisse de 2,12% et 496% respectivement (8.546 et XNUMX XNUMX chômeurs).
Si l'on compare les chiffres de ce mois de janvier avec ceux de janvier 2020, les variations sur un an sont plus favorables puisque ces 3.572 XNUMX demandeurs d'emploi en moins se traduisent par la plus forte baisse de chômeurs en un an de la série
historique (-24,74%). Ainsi, les secteurs d'activité ayant enregistré la plus forte baisse en pourcentage de chômeurs au cours de la dernière année sont la Construction (-26,11 % et 410 personnes de moins) et les Services (-24,02 % et 2.702 XNUMX personnes de moins).
Si nous détaillons l'analyse par secteur d'activité économique et nous concentrons sur les activités ayant le plus de poids dans la région, nous observons que l'hôtellerie a diminué de 71 personnes en moins (-2,50%), le commerce et la construction ont réduit leur nombre de chômeurs en 14 personnes (-0,77%) et 107 personnes (-8,45%). Ces baisses deviennent plus dynamiques si on les compare avec le mois de décembre de l'année dernière, l'Hospitalité a diminué ses demandeurs d'emploi de 8,96%, le Commerce de -6,17% et la Construction de -3,81%.
En calculant le taux de chômage, dans la Marina Alta, on observe que cela reste pratiquement le même, il diminue de moins d'un demi-point par rapport à décembre, atteignant un taux de chômage estimé à 16,52%. En tant qu'analyse globale de la crise, nous pouvons souligner si nous nous comparons à février 2020, le dernier mois avant le début de la crise, que nous avons une augmentation de l'adhésion de 1.212 2020 membres, nous avons plus d'emplois qu'en 20, avec la nuance des personnes encore couvertes par ERTE. Concernant le chômage, si on se compare à février '121 il y a XNUMX chômeurs de moins.
En matière de engagement, nous constatons qu'au mois de janvier, il a augmenté de 6,65% par rapport à décembre. 3.049 71,04 contrats ont été signés, dont 28,96% d'intérimaires et 427% d'indéterminées, un chiffre en hausse par rapport au mois précédent en cas d'indéterminés (+237) et en baisse en termes d'intérimaires (-46,52). Ce chiffre est élevé pour un mois de janvier, il dépasse celui de l'an dernier de 968% (+XNUMX).
Le record de contrats à durée indéterminée en un mois de janvier se démarque, la signature de 883 contrats à durée indéterminée en ce mois représente le chiffre le plus élevé atteint en un mois de janvier de la série historique. Il est encore tôt pour connaître l'impact de la réforme du travail et l'application des nouveaux modèles de limitation temporaire, mais peut-être qu'avec le message de lutte contre l'emploi temporaire que la nouvelle réforme inclut, cela a servi à avoir les premiers effets sur le marché du travail . Cette embauche à durée indéterminée augmente de 124,68% par rapport à l'année dernière et dans le cas des contrats à durée déterminée elle augmente de 28,32% par rapport à janvier 2021.
Des différences peuvent être observées dans la variation des embauches par sexe par rapport au mois précédent, ainsi l'embauche des femmes a augmenté de 3,22% par rapport à décembre 21 et de 9,93% pour les hommes. Le nombre de contrats signés au cours du mois de janvier a été en faveur des hommes à 52,64% et 47,36% pour les femmes. En plus de souligner que par rapport à janvier 21, la croissance des embauches a été pratiquement aussi intense entre les hommes et les femmes (+46,58% pour les hommes et +46,45% pour les femmes).
Ces statistiques sont comme les offres du black friday qui sont doublées deux jours avant et elles vous disent que le prix a baissé de 50% 🤣
Pour effectuer une analyse correcte des données, vous devez préciser si vous êtes en mesure de bien comprendre les personnes qui sont encore à Erte, puisque celles-ci comptent comme des affiliés et des incorporations par rapport à janvier 2020, dont la partie correspond à l'emploi privé ( celui qui génère la richesse) et cette partie correspond au secteur public (celui qui dépense la richesse).
Quant à l'analyse des secteurs, peut-être qu'une mention du cycle économique et de la création d'emplois cycliques ne sonnerait pas la cloche, car l'exposition au cycle économique (si tout va bien, tout le monde est content, si la pauvreté va mal) est écrasante.
Et pour finir une moyenne de 15% de chômage (à vue d'oeil) je ne pense pas que ce soit quelque chose à fêter, puisque c'est un chiffre d'un pays du tiers-monde.