L'hôpital de Dénia participe avec huit autres hôpitaux publics de la province d'Alicante au Congrès de l'Association européenne des pharmaciens hospitaliers pour présenter deux études sur les avancées thérapeutiques dans le traitement du cancer de la prostate et du psoriasis.
Il s'agit de deux investigations, menées conjointement par les personnels des services de Pharmacie Hospitalière de ces centres et dont les résultats seront annoncés lors de la prochaine manifestation, qui se tiendra à Bordeaux entre le 20 et le 23 mars.
Le premier porte sur l’efficacité et l’innocuité du médicament guselkumab pour le traitement du psoriasis et du rhumatisme psoriasique. Huit hôpitaux de la Communauté valencienne ont participé : l'hôpital de Dénia, l'hôpital Vega Baja d'Orihuela, l'hôpital général Elda, l'hôpital San Juan d'Alicante, l'hôpital général d'Elche, l'hôpital Marina Baixa de La Vila. l'hôpital Los Lírios d'Alcoy et l'hôpital général Docteur Balmis d'Alicante.
Les unités de soins pharmaceutiques ambulatoires de tous ces centres de santé valenciens ont analysé l'évolution de près de 200 patients pendant 42 mois, avec d'excellents résultats de santé.
Selon Jaime Poquet, chef du service pharmaceutique de l'hôpital de Dénia, « 24 semaines après le traitement, ils ont considérablement réduit leurs niveaux de PASI, qui est l'indice qui marque la gravité du psoriasis. Après un an de suivi, le contrôle total de la maladie a été certifié, tandis qu'après 42 mois, 87 % des patients ont poursuivi le traitement d'entretien.
Traitement du cancer de la prostate
La deuxième présentation porte sur l'utilisation de l'apalutamide, un médicament pour le traitement du cancer de la prostate métastatique hormono-sensible. Dans ce cas, l'hôpital de Torrevieja rejoint également les huit hôpitaux publics précédents.
L'étude a évalué l'efficacité et la sécurité du traitement par l'apalutamide chez 172 patients pendant six mois. "Au cours des 3 premiers mois, 70% des patients ont réduit le niveau de PSA (test d'antigène spécifique de la prostate) de 90%, tandis qu'après un an, 80% des patients ont continué le traitement", a détaillé Jaime Poquet.
La présentation des deux travaux au congrès sera l'occasion de partager ces avancées avec la communauté scientifique internationale et de consolider le leadership de la Communauté valencienne dans ce domaine.
Le travail collaboratif entre les différentes unités de soins pharmaceutiques ambulatoires pour le suivi des patients et la préparation et publication d'études ouvre la porte à une coopération plus étroite entre les différents centres hospitaliers valenciens. Cela nous permettra d’aborder des projets plus vastes à l’avenir et d’obtenir des résultats de santé pertinents qui améliorent le bien-être de la population.
